N’abandonnons pas nos déchets !

L’été est la saison propice aux balades et aux pique-niques dans des espaces naturels ou en bord de mer. Autant d’occasions qui, si nous ne faisons pas attention, peuvent générer des déchets abandonnés impactant durablement non seulement l’environnement, mais aussi la santé et l’économie. Tout l’été, les éco-ambassadeurs métropolitains viennent à la rencontre des habitants pour leur rappeler les bons R3FLEXES à adopter. Et, pour les JO, la Métropole Aix-Marseille-Provence déploie un dispositif propreté renforcé !

Mégots, gobelets, bouteilles en plastique ou en verre, canettes, emballages alimentaires… La pollution générée par ces déchets abandonnés dégrade fortement les sols, les cours d’eau, les mers et les océans. 80 % des déchets retrouvés en mer proviennent ainsi de la terre… Le vent, la pluie et les canalisations des égouts constituent en effet de véritables autoroutes vers la mer !

Une prise de conscience collective

Pour lutter contre les comportements inappropriés, la Métropole engage un vaste plan d’actions et de communication. Tout l’été, le stand des éco-ambassadeurs métropolitains va permettre de sensibiliser les habitants à la nécessité de ne pas laisser à l’abandon ses déchets. Ils répondront à toutes les questions et partageront leurs astuces afin de mieux protéger l’environnement. L’institution déploie également des interventions ciblées auprès des commerçants, des publics scolaires, et soutient des associations qui agissent sur cette thématique.

Le défi des Jeux Olympiques

La Métropole adapte son action à l’ampleur de l’événement phare de l’année : les Jeux Olympiques. L’institution renforce, sur les parcours les plus visités, la visibilité et le nombre des équipements afin de trier tous les emballages. De plus, une vigilance toute particulière sera portée à la qualité des eaux de baignade.

Ils n’ont rien à faire là !

Le mégot

Le mégot jeté sur un trottoir finit dans le caniveau porté par le vent. La pluie va alors le mener dans les égouts, où il finira par rejoindre un cours d’eau qui le conduira tout droit dans la mer… Là, un seul mégot pourra polluer jusqu’à 500 litres d’eau ! En outre, il est composé de plus de 7 000 substances qui libèrent leurs polluants tout au long de son parcours. Sur la plage, le mégot constitue environ 40 % des déchets retrouvés. Alors, pensez aux cendriers de poche… ou à vous abstenir ! Car l’interdiction de fumer est de plus en plus répandue sur les plages.

La capsule de bouteille

Ouvrir une bouteille, faire tomber la capsule à terre sans la ramasser est un acte d’incivilité catastrophique pour l’environnement. Fabriquée à base d’acier, elle peut mettre plus de 100 ans à se dégrader alors qu’elle est recyclable ! De plus, abandonné sur la plage, cet objet acéré peut s’avérer dangereux, notamment pour les enfants. Une seule solution : jeter la capsule et la bouteille en verre, la première dans le bac jaune, la seconde dans la colonne verte.

Le chewing-gum

Les chewing-gums, qui sont difficiles à collecter, mettent environ cinq ans à se décomposer. Et ils sont particulièrement difficiles à nettoyer. Les taches grises sur nos trottoirs en sont la preuve… Ils sont également extrêmement nocifs pour les animaux qui peuvent les confondre avec de la nourriture.

La canette

Elle compte parmi les déchets le plus souvent abandonnés. Sa décomposition est estimée à 100 ans. Elle pollue ainsi pendant très longtemps les forêts, les espaces naturels ou, au fond de la mer, la faune et la flore maritimes.

Pourtant, le recyclage de la canette est facile, rapide et surtout infini… Il suffit de la déposer dans le bac de tri emballages.

Le sac ou sachet plastique

Du fait de sa légèreté, cet emballage se retrouve sur le podium des déchets abandonnés… sac plastique, sachet de chips, de bonbons, cette star de la consommation nomade s’envole et se retrouve dans nos parcs, nos forêts, nos plages puis au fond de la mer… Là, sa décomposition lente, environ 450 ans, libèrera des microplastiques dans la mer. Ils sont néfastes pour la faune et la flore et, par ricochet, pour notre santé.

Jetés dans le bac ou la poubelle jaune, ces emballages en plastique seront valorisés et n’iront plus polluer nos océans. L’utilisation de contenants adaptés et l’achat en vrac sont également des leviers d’action pour réduire la consommation des sacs plastiques.

La bouteille plastiques

La bouteille plastique, fortement génératrice de microparticules, représente aussi un fléau pour la santé humaine et la nature. Là encore, des solutions simples existent. Évidemment, jeter sa bouteille plastique dans le bac jaune où elle pourra être recyclée est le geste le plus évident. Mais n’oublions pas qu’une consommation qui tend vers le zéro déchet, grâce à l’utilisation d’une gourde, permet de réduire significativement l’impact de cette pollution.

La bouteille en verre

La bouteille en verre est le déchet qui dans la nature va mettre le plus longtemps à se dégrader : 4 000 ans ! Et, malgré ce chiffre effrayant, on en retrouve encore trop souvent sur les plages, dans les parcs et malheureusement au fond de l’eau… Alors que cet emballage est recyclable à l’infini. Donc, direction la colonne de tri pour le verre !

Le mouchoir

On les pense à tort facilement biodégradables ! Au-delà de la pollution visuelle qu’il induit, le mouchoir en papier, avec les microbes qu’il peut contenir, représente un réel fléau. Pensez à le jeter dans une poubelle ou gardez-le avec vous le temps d’en trouver une… Ce petit carré de papier mettra tout de même trois mois à se dégrader !

Chaque année, en France, 1 000 000 tonnes de déchets sont abandonnées, l’équivalent de 100 Tours Eiffel ! Ces gestes inadéquats ne sont pas toujours intentionnels et délibérés. Ils peuvent résulter d’un oubli ou être accidentels. Il en faut parfois si peu pour adopter le bon R3FLEXE… Et chaque geste compte ! Ne l’oublions pas : désormais tous les emballages se trient !

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